L'Université reconnue à l'international pour l'excellence de ses formations et de ses laboratoires de recherche

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Par Direction de la communication

Coopération transfrontalière, partenariats avec de prestigieuses universités étrangères, chaires internationales, parcours de masters en anglais... Petite par sa taille, l'Université de Pau et des Pays de l'Adour s'affirme peu à peu comme une grande université reconnue au-delà des frontières pour l'excellence de ses formations et de ses laboratoires de recherche.

Certains signes ne trompent pas. L'an passé, dans le cadre du programme ''Erasmus +'', plus de 250 étudiants et 40 personnels de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA) sont partis étudier ou enseigner dans un pays de l’Union Européenne. Au même moment, 102 étudiants européens décidaient de poursuivre leur scolarité à l'UPPA. ''Erasmus +'' n'est que la partie émergée de l'iceberg. Par sa position géographique stratégique, l'UPPA entretient déjà depuis de nombreuses années des relations privilégiées avec l’université de Saragosse (Aragon), l’université du Pays basque (Euskadi) et l’université publique de Navarre, aussi bien dans le domaine de l’enseignement que de la recherche. Les doubles diplômes et les co-tutelles de thèse transfrontalières sont depuis longtemps monnaie courante. La nouveauté, c'est que l'UPPA rayonne désormais bien plus loin.

Des partenariats en Europe

Le 6 novembre dernier, l'université a franchi un nouveau palier avec l'obtention du label ''Universités européennes'', l’une des initiatives phares de l’Union qui vise à construire un espace européen de l’éducation et de la recherche. Pour réaliser cette avancée majeure, l'UPPA s'est associée à cinq autres universités - en Italie, en Espagne, au Portugal et en Roumanie - dans le cadre d'une alliance baptisée UNITA. Axée sur le patrimoine culturel, les énergies renouvelables et l'économie circulaire, UNITA donnera demain naissance à un campus inter-universitaire permettant aux étudiants de vivre dans un environnement multilingue et de construire des cursus flexibles au sein des six universités.

« Notre volonté d'intensifier nos liens à l'étranger, de renforcer nos partenariats en nous appuyant sur nos domaines d'excellence pour gagner en visibilité nous a permis ces dernières années de renforcer considérablement notre attractivité internationale », se réjouit le président de l'UPPA, Mohamed Amara. L'ouverture depuis 2018 de quinze parcours de masters internationaux, enseignés exclusivement en anglais, témoigne de cette ambition d'accueillir les meilleurs talents, d'où qu'ils viennent. Et les chiffres parlent d'eux-mêmes : l'université compte aujourd'hui 15 % d'étudiants étrangers issus de cinq continents, dont les trois-quart hors des frontières européennes.

Des partenariats dans le monde entier

La direction des relations internationales de l'UPPA ne ménage pas ses efforts pour engager chaque jour de nouvelles collaborations aux quatre coins du globe, notamment autour des thématiques énergétiques et environnementales. Des partenariats et des accords de coopération sont régulièrement signés avec de prestigieuses universités. Ils favorisent la mobilité des étudiants, des enseignants-chercheurs, et ouvrent la porte à des projets de recherche ambitieux. L'UPPA se concentre plus particulièrement sur cinq universités cibles : l'université fédérale de Rio de Janeiro (Brésil), l'université de Séville (Espagne), l'université de Sichuan (Chine), l'université Northwestern (États-Unis) et l'université californienne de Berkeley (États-Unis). « Il s'agit d'établissements prioritaires avec lesquels des chercheurs de l'UPPA entretiennent déjà des relations, explique Charlotte Tavernier, chargée de projets relations internationales. L'objectif est d’étoffer les liens existants pour renforcer ou développer de nouveaux partenariats, dans l'intérêt des étudiants comme des chercheurs. »

De Berkeley à Queensland

Avec Berkeley, la création du laboratoire international associé ''MacLife'' résulte par exemple des liens noués entre le biologiste INRAe de l'Aquapôle de Saint-Pée-sur-Nivelle Matthieu Buoro et l'Américaine Stephanie Carlson, qui l'avait accueilli en 2012 en post-doc dans son équipe de l'université de Californie. Destiné à mieux comprendre les capacités d'adaptation des écosystèmes aquatiques face aux événements climatiques extrêmes, en partenariat avec l’université du pays basque, (UPV), ce laboratoire reflète la qualité des relations entretenues par les chercheurs de l'UPPA avec des scientifiques de premier rang, mais aussi l'attractivité grandissante de la petite université française.

Sur les vingt-six chaires d'expertises de haut niveau de l'UPPA, six sont d'ailleurs des chaires internationales portées par des personnalités scientifiques reconnues. Chercheure en statistique appliquée à la Queensland University of Technology, grande spécialiste de la modélisation, des calculs et des applications dans le domaine des statistiques bayésiennes, l'Australienne Kerrie Mengersen fait partie de ces éminents professeurs qui ont choisi de rejoindre l'UPPA. Son recrutement en janvier 2019 à la tête de la chaire ''Mathématiques et statistique'', rattachée au laboratoire de mathématiques et de leurs applications de Pau, est emblématique de la remarquable montée en puissance de l'UPPA au sein de la communauté scientifique internationale.