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La Lettre de l'UPPA

La Lettre de l'UPPALe journal d'information externe de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour

Une femme consulte la lettre de l'UPPA sur sa tablette
Une femme consulte la lettre de l'UPPA sur sa tablette

De parution bimestrielle, elle a pour objectif de vous faire partager la vie de notre établissement : les réussites de nos étudiants, la vie de nos formations, nos innovations et nos projets de recherche, notre ambition internationale et donner la parole à nos partenaires.

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Boîte à idées

Dans le cadre de sa démarche DD&RS - Développement Durable et Responsabilité Sociétale, l'Université de Pau et des Pays de l'Adour met à disposition de l'ensemble de ses usagers, personnels et étudiants, une boîte à idées numérique.

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Premier Bilan des émissions de gaz à effet de serre de l’UPPA

Par Flavia Perrier, chargée d'appui DD&RS

L’Université de Pau et des Pays de l’Adour vient de finaliser son premier Bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES). Réalisé en interne[1], ce premier BEGES répond à une obligation de la loi Grenelle de 2010 qui requiert que les établissements publics de plus de 250 salariés produisent un BEGES.

Pour les établissements d’enseignement supérieur et de recherche, cette démarche s’intègre dans la prise en compte globale des actions menées en faveur du développement durable et de la responsabilité sociétale (DD&RS), et ce dans le cadre de son futur schéma directeur Développement durable et responsabilité sociétale et environnementale (SD DD&RSE).

En quoi consiste un bilan des émissions de gaz à effet de serre ?

D’une part, celui-ci comprend le calcul des émissions de gaz à effet de serre (GES) issues des différentes activités de l’université. C’est-à-dire que l’on convertit les quantités d’activité en équivalent CO2. Les activités concernées sont les achats, les immobilisations[2], les déchets, les énergies ainsi que les déplacements.

Cette conversion permet d’obtenir une estimation des émissions de GES, exprimée en unité standard, tonnes de dioxyde de carbone équivalent (tCO2e), associées à chaque activité. In fine, ces différentes conversions permettent d’obtenir le bilan global de l’empreinte carbone de l’UPPA sur une période donnée et sur un périmètre défini. Pour ce premier bilan finalisé en 2024, les données d’études sont celles de 2022. Le périmètre englobe l’ensemble de l’UPPA, tous les campus et composantes.

D’autre part, le calcul des émissions GES est accompagné d’un plan de transition. En effet, chaque BEGES doit proposer un plan d’actions concret et réaliste permettant de réduire l’empreinte carbone de l’établissement. Le plan de transition de l’UPPA est issu d’un travail de co-construction réalisé lors d’ateliers d’intelligence collective avec les différentes parties prenantes.

Il s’appuie également sur les différents plans sectoriels déjà élaborés par l’université ainsi que la riche réglementation en vigueur. Les domaines abordés dans le plan de transition de l’UPPA sont la décarbonation, la biodiversité, la sobriété énergétique, la mobilité durable, la consommation durable ainsi que l’économie circulaire.

Quels sont les résultats du BEGES de l’UPPA ?

Au global, les émissions de gaz à effet de serre de l’université sont évaluées à 17 525 tonnes équivalent CO2, soit en moyenne 1,2 tonne par an et par personne (personnels et étudiants).

  • Sans surprise, ce sont les déplacements qui représentent la plus grande part de nos émissions de gaz à effet de serre (8 161 tCO2e, soit 47% des émissions globales). Cette principale source d’émissions s’explique par la pluralité des campus de l’UPPA ainsi que sa position géographique (zone rurale, semi-rurale et excentrée des gros hubs ferroviaires).
  • En seconde position, se situent les émissions liées aux achats (23%) et aux immobilisations (21%). Enfin, l’énergie représente 9% des émission des GES de l’établissement. Bien que cette part soit plus faible, ce domaine représente un levier d’action significatif pour réduire notre empreinte carbone.

Ainsi, ce bilan nous permet d’orienter et de donner le cap de l’université, pour les prochaines années, en matière de décarbonation et de préservation de la biodiversité, avec une trajectoire de réduction de 5% par an de nos émissions entre 2022 et 2027 et de neutralité carbone ou zéro émission nette en 2050 (circulaire n° 6425-SG du 21 novembre 2023 relative à l’engagement pour la transformation écologique de l’État).

Téléchargez le bilan illustré
(pdf - 2,1Mo)

[1] Direction générale des services - Pôle Développement et relations institutionnelles - Mission DD&RS ; Pôle Immobilier Logistique Sécurité ; Direction du contrôle de gestion, de la maîtrise des risques et des outils décisionnels

[2] Correspondent aux achats d’équipements durables ainsi qu’aux travaux liés aux bâtiments