Les fablabs pédagogiques
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L’UPPA renforce son offre de formation au Pays basqueIREKIA
L’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) s’étend aujourd’hui sur cinq campus. Ceux de Bayonne et d’Anglet accueillent à eux deux près de 4 000 étudiants. Pourtant, cette zone urbaine Bayonne- Anglet-Biarritz, qui est l’une des plus prolifiques en Nouvelle-Aquitaine en nombre de bacheliers annuels, présente un des taux d’étudiants les plus faibles de la région (environ 20 étudiants pour 1000 habitants, contre 60 à Pau, 100 à La Rochelle et plus de 200 à Poitiers).
L’UPPA prévoit d’augmenter significativement le nombre de ses étudiants sur les campus de la côte basque d’ici à 2032, afin de permettre à un plus grand nombre de ces bacheliers de poursuivre leurs études sur leur territoire, mais également d’accueillir de nouveaux étudiants profitant de l’attractivité naturelle du Pays basque.
Ce projet s’inscrit dans le Schéma Local d’Enseignement Supérieur en proposant un renforcement de la connectivité des formations avec l’écosystème économique local, une transformation des méthodes pédagogiques, ainsi qu'une amplification de la recherche pour une meilleure visibilité internationale.
Des “fablabs” adaptés aux attentes du territoire
Pour accroître l’attractivité des campus basques et adapter l’offre de formation aux besoins du territoire, le projet IREKIA repose sur un triptyque de moyens :
- le “learning center”, un incubateur d’innovation pédagogique en appui aux transformations pédagogiques (apprentissage par projet, hybridation, utilisation des learning analytics pour l’enseignement) ;
- l’observatoire qui collecte et traite des données dans le but d’accompagner les actions mises en œuvre, en déployant les méthodes d’analyse adaptées, en évaluant les résultats et impacts (suivi d’indicateurs) et en participant au développement des modèles prédictifs (machine learning et deep learning) et des outils d’analyse de l’apprentissage (learning analytics) ;
- et surtout six “fablabs pédagogiques” thématiques, articulés autour de l'excellence de la recherche opérée au Pays basque et adaptés aux six axes de la stratégie économique du territoire :
- Actions internationales,
- Activité sportive et santé,
- Construction et matériaux bas carbone,
- Digital,
- Milieux aquatiques,
- Sécurité alimentaire.
« Ces fablabs proposent des lieux aménagés pour que les étudiants de l’UPPA puissent être des acteurs majeurs de leur formation. Ils y mènent des projets issus du monde professionnel dans lesquels ils mettent en pratique les connaissances théoriques acquises, dans une démarche d’expérience en situation authentique.
Les projets proposés mettent en relation étudiants, enseignants, partenaires/acteurs professionnels pour permettre aux étudiants de développer des compétences disciplinaires, situationnelles et transversales. »
Christian La Borderie, directeur scientifique du projet
En s’appuyant sur ces nouveaux espaces ouverts aux partenaires et aux citoyens, l’UPPA vise l’ouverture d’ici à 2028 de 21 nouvelles formations (ou parcours) : 2 formations d’ingénieurs, 8 masters, 7 licences, 2 doubles licences, 1 licence professionnelle et 1 BUT.
Les formations proposées se baseront sur le triptyque innovation pédagogique, excellence de la recherche et adéquation aux besoins économiques du territoire.
L’appel à projets “ExcellenceS”
L’appels à projets « Excellence sous toutes ses formes », dit ExcellenceS, vise à accompagner les établissements d’enseignement supérieur et de recherche porteurs d’un projet de transformation ambitieux dans la mise en œuvre de leur stratégie, élaborée à partir de leur dynamique territoriale et de leurs besoins spécifiques.
L’UPPA fait partie des 15 lauréats de la 1re vague, sur un total de 3 vagues et 46 lauréats sélectionnés entre 2021 et 2023.
IREKIA bénéficie ainsi d’une aide de l’État de 8,8 millions d’euros gérée par l’Agence Nationale de la Recherche au titre du Programme d’Investissements d’Avenir n°4 « Excellence sous toutes ses formes » / France 2030 (réf. ANR-21-EXES-0006-002), pour un projet d’un budget total de plus de 30 millions d’euros, dont l’autofinancement est assuré par l’UPPA, le CNRS et INRAE.
Contact
Christian La Borderie, directeur scientifique du projet
