Les partenaires au cœur des ambitions d’E2S UPPA
16/12/2019
Le projet E2S UPPA, porté par le consortium constitué de l’UPPA, Inria et l’INRAe, s’appuie sur la qualité des partenariats autour de la transition énergétique et environnementale. Une stratégie à la hauteur des enjeux.
« Si nous voulons participer à la dynamisation de notre territoire, être en pointe dans les thématiques de l’énergie et de l’environnement, nous avons forcément besoin de multiplier les collaborations. Les partenariats sont l’une des raisons d’être de notre projet », évoque d’emblée Gilles Pijaudier-Cabot, directeur exécutif d’E2S UPPA.
L’obtention en 2017 du label I-Site tient effectivement en grande partie à la détermination du consortium à renforcer plus encore ses liens avec les acteurs du territoire et les organismes de recherche comme le CNRS, qui a rejoint E2S UPPA en 2018.
Vers une diversification des collaborations
L’UPPA s’appuie pour cela sur une solide expérience. Ses laboratoires de recherche entretiennent depuis longtemps des liens forts avec le monde extérieur.
À cet égard, ISIFoR, labellisé Institut Carnot depuis 2011, a joué ces dernières années un rôle clé dans le domaine des géo-ressources. L’institut a notamment permis de structurer des collaborations déjà existantes et d’augmenter de plus de 50% en six ans le chiffre d’affaires de l’UPPA, lié à la recherche partenariale.
« La stratégie d’E2S UPPA s’inscrit dans le prolongement de cette démarche, mais en l’ouvrant plus largement vers de nouvelles disciplines comme les sciences sociales, économiques, juridiques, biologiques... », résume Gilles Pijaudier-Cabot.
Ainsi les collaborations se diversifient-elles en intégrant par exemple de nouveaux acteurs issus du monde coopératif (Euralis, Les vignobles du Buzet...), des PME (Laboratoires de Biarritz, LEES...) ou des ETI à l’instar de Bertin Technologies à Tarnos.
Le consortium s’est fixé un objectif de croissance du chiffre d’affaires de 50% en 4 ans. Une ambition à portée de main : E2S UPPA compte aujourd’hui une centaine de collaborations actives et le chiffre d’affaires est en hausse de 30% depuis 2017.
6 : c’est le nombre de laboratoires communs auxquels participe l’UPPA
- Laboratoire des fluides complexes et réservoirs (LFCR), UMR avec TOTAL et le CNRS
- Équipe commune avec Nobatek/INEF4, sur l’architecture et la physique urbaine
- Laboratoire de recherche Sciences appliquées au génie électrique (SAGE), associé au Commissariat à l’énergie atomique
- Laboratoire d’étude de la rhéologie et de l’adhésion des adhésifs destinés à des applications médicales (LERAM), en partenariat avec Urgo
- Laboratoire international de cartographie moléculaire des matrices complexes (IC2MC), créé avec le CNRS, l’Université de Rouen, l’INSA de Rouen et TOTAL, rejoint en 2019 par la Florida State University
- SENGA sur le Stockage des énergies gaz en aquifères en collaboration avec Teréga
Fin 2019, l’UPPA compte 14 chaires partenariales
Sur une période de cinq ans en moyenne, chaque chaire conjugue activités de recherche et formation d’excellence grâce à une équipe de recherche dirigée par une personnalité scientifique reconnue et un (ou des) partenaire(s) de haut niveau.
De nombreux domaines sont concernés : transitions énergétique et environnementale ; architecture et physique urbaine ; stockage de CO2 ; histoire, cultures et patrimoines ; modélisation des vagues ; imagerie à rayons X ; biomimétisme ; management ; géologie structurale ; hautes puissances pulsées ; matériaux ; droit de l’énergie...
Contact : uppaentreprises @ univ-pau.fr